Au Coeur de nos enfants

Selon l'OMS, plus de 200 millions de jeunes filles et de femmes, toujours en vie, ont été victimes de mutilations sexuelles

Qu'entend-on par mutilation sexuelle ?

Les mutilations sexuelles féminines recouvrent toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales.

Ces pratiques sont effectuées le plus souvent sur des jeunes filles entre l’enfance et l’âge de 15 ans, et ne présentent aucun avantage pour la santé des jeunes filles et des femmes.

Elles peuvent provoquer de graves hémorragies et des problèmes urinaires, et par la suite des kystes, des infections ainsi que des complications lors de l’accouchement, et accroître le risque de décès du nouveau-né.

 
fille de profil, levant sa jupe. des mains tissent quelque chose sur ses parties intimes

Une violation des droits de l'enfant à l'échelle mondiale

Sur la partie du bas : photographie du visage d'une fille, une main cache son visage. Sur la partie du haut figure le titre "Stop TGM", avec l'empreinte d'une main rouge à droite

Les mutilations sexuelles féminines recouvrent toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales.

Ces pratiques sont effectuées le plus souvent sur des jeunes filles entre l’enfance et l’âge de 15 ans, et ne présentent aucun avantage pour la santé des jeunes filles et des femmes.

Elles peuvent provoquer de graves hémorragies et des problèmes urinaires, et par la suite des kystes, des infections ainsi que des complications lors de l’accouchement, et accroître le risque de décès du nouveau-né. 

 

Les quatre types de mutilations sexuelles féminines

— Type 1

L’ablation partielle ou totale du gland clitoridien (petite partie externe et visible du clitoris et partie sensible des organes génitaux féminins) et/ou du prépuce/capuchon clitoridien (repli de peau qui entoure le clitoris).

 

— Type 2

L’ablation partielle ou totale du gland clitoridien et des petites lèvres (replis internes de la vulve), avec ou sans excision des grandes lèvres (replis cutanés externes de la vulve). 

 

— Type 3

L’infibulation: rétrécissement de l’orifice vaginal par recouvrement, réalisé en sectionnant et en repositionnant les petites lèvres, ou les grandes lèvres, parfois par suture, avec ou sans ablation du prépuce/capuchon et gland clitoridiens (type 1).

 
 

— Type 4

Toutes les autres interventions néfastes au niveau des organes génitaux féminins à des fins non médicales, par exemple, piquer, percer, inciser, racler et cautériser les organes génitaux.

 

Des raisons sociales, culturelles et religieuses

Les raisons les plus fréquemment citées pour justifier les mutilations sont les suivantes:

– Ces pratiques relèvent d’une convention sociale, qui incite à se conformer à ce que font ou ont toujours fait les autres, ainsi que le besoin de reconnaissance et la crainte du rejet par la communauté. 

– Dans la plupart des sociétés concernées, les mutilations sexuelles féminines sont considérées comme une tradition culturelle, argument souvent avancé pour les perpétuer. 

– Ces pratiques relèveraient de la nécessaire éducation d’une jeune fille et de sa préparation à l’âge adulte et au mariage.

– Elles sont souvent motivées par des croyances relatives à ce qui est considéré comme un comportement sexuel approprié. Elles visent à assurer la virginité prénuptiale et la fidélité conjugale. 

– Bien qu’aucun texte religieux ne prescrive cette intervention, les praticiens pensent souvent qu’elle a un fondement religieux. 

 
 
affiche portant le hashtag #stopexcision, avec une image de petite fille regardant la caméra. Texte "Maman ne taille pas ma féminité avec une lame!"

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