Au Coeur de nos Enfants
ensemble, faisons disparaitre les mutilations génitales féminines
Notre mission
Au Coeur de nos Enfants se bat pour lutter contre les pratiques d’excision à travers le monde.
Nous menons un travail de fond de sensibilisation, d’information et de formation des communautés, et aidons à la reconversion professionnelle des exciseuses.
Notre but est de favoriser le dialogue, l’échange social et de permettre aux communautés d’agir collectivement.
Nos actions en France et dans le monde
Au Coeur de nos Enfants agit dans différents pays, plus particulièrement en Mauritanie, au Sénégal, en Guinée, au Mali et au Togo.
Nous agissons aussi en France, par des campagnes de sensibilisation dans les collèges et lycées, pour porter connaissance des dangers et des séquelles de l’excision.
Notre dernier projet à Dagvéd
Cette année, nous avons eu la belle opportunité d’aider la communauté du village de Dagvéd. Nous avons récolté des fonds pour construire un mur pour une école, et des toilettes pour les enfants qui s’y rendent.
Voici plusieurs photos que nous avons pu retenir de ce moment haut en émotions.
Qu'est-ce que l'excision ou MGF ?
Les mutilations génitales féminines (MGF), également connue sous le nom d’excision, comprend quatre types principaux, définis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) :
– Type I : excision du prépuce du clitoris
– Type II : excision du clitoris avec ablation partielle ou totale des petites lèvres
– Type III : excision avec suture ou scellement, entraînant une fermeture presque complète de l’orifice vaginal
– Type IV : autres pratiques préjudiciables telles que des perforations, des incisions, des grattages ou des brûlures des organes génitaux féminins
Sur le plan physique, ces pratiques entraînent des douleurs aiguës, des infections, des complications lors de l’accouchement, des problèmes urinaires, des saignements excessifs et des lésions des tissus environnants. Les conséquences à long terme peuvent inclure des douleurs chroniques, des problèmes menstruels, des complications sexuelles et une altération de la fonction sexuelle.
Sur le plan psychologique, les conséquences des mutilations génitales féminines peuvent être dévastatrices. Les femmes et les filles qui ont subi cette pratique peuvent développer des traumatismes émotionnels, des troubles anxieux, des dépressions, des troubles du stress post-traumatique (TSPT), des difficultés relationnelles, une perte de confiance en soi et des problèmes sexuels à long terme. Ces effets peuvent avoir des répercussions durables sur la santé mentale, émotionnelle et le bien-être général des survivantes de la MGF, nécessitant un soutien médical et psychologique adéquat.
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